Sociochaux vous emmène à Bonal !
06/10/2024Témoignage N°02 avec Fabrice
30/10/2024Témoignage N°01 avec Arthur
Le projet "Cœur de Socios" vise à recueillir et partager les témoignages émouvants des supporters du FCSM, avec l'objectif de publier un recueil de 100 portraits pour célébrer les 100 ans du club en 2028.
"COUP DE FOUDRE POUR LE FCSM : UN AMOUR SOLITAIRE"
Lorsque nous nous connectons pour parler avec Arthur, notre premier interviewé de nos Sociochaux, nous ne savons pas trop à quoi nous attendre, plusieurs questions trottent dans notre tête : quelle sera la tournure de la conversation, vers quel chemin Arthur va-t-il nous mener ? Allons-nous réussir cette première interview ?
Alors, nous voici, 19h, heure française, dimanche 17 mars 2024 devant nos webcams.
Arthur est déjà là, maillot des Socios sur le dos.
Nous commençons par faire sa connaissance et dès le début, nous sommes intrigués par son parcours à travers la France.
Né en région parisienne, il y restera pendant 7 ans, avant de rejoindre la Franche-Comté, à Montbéliard.
Connaissant peu de personnes, sa maman décide de l’emmener au stade Bonal.
Premier match pour Arthur, il a 7 ans, et il s’en souvient avec précision, c’était en championnat, contre Lens.
Le match est perdu par les sochaliens, 2-0, mais quelle ambiance !
C’est particulièrement cette ambiance qu’Arthur retient et qui lui donne encore des émotions en évoquant le sujet aujourd’hui, du haut de ses 24 ans.
Assis proche du kop de Lens, en populaires sud, associé au feu du stade Bonal, Arthur encore petit garçon a des étoiles dans les yeux.
Et ce souvenir restera gravé à vie. Il s’est senti comme à la maison, en famille.
Durant cet entretien avec Arthur, nous sommes stupéfaits par la mémoire qu’il a de ce moment magique qu’il a vécu, alors qu’il n'était encore qu’un enfant.
Depuis, il arbore fièrement ses couleurs jaunes et bleues.
Même lorsqu’il déménage en région PACA à 12 ans, sa passion pour Sochaux continue et il fait tout son possible pour voir les matchs, vivre et revivre l’effervescence des grands soirs, même s’il le reconnaît “ce n’est pas pareil sur un smartphone”.
Et en effet, l’amour à distance, on le sait ce n’est pas facile, mais Arthur est un garçon fidèle, alors même que Montbéliard est l’endroit où il a passé le moins de temps dans sa vie, il continue de porter avec fierté son maillot de Sochaux et de clamer haut et fort sa passion pour le club.
Cette fierté l’a amené à vivre quelques moments délicats dans les rues de Marseille, surtout les soirs de match, “mais jamais dangereux”, il tient à le préciser.
Parfois aussi, il a vécu quelques moments de rigolade, et des anecdotes sympathiques comme cette fois où il s’est rendu chez un coiffeur, qui avait coupé les cheveux de Franck Sauzée, l’homme à la très forte frappe de l’OM mais formé à Sochaux.
C’est dans ces moments-là qu'Arthur aime rappeler que le dernier match de l’OM contre Sochaux, c'était en Coupe de la Ligue, 8ème de finale, remportée par Sochaux aux tirs au but (saison 2016/2017). Tout comme Arthur, nous espérons tous vivre d’autres Sochaux-OM dans un futur proche.
Mais en attendant, Arthur continue de vivre de sa passion pour le FCSM.
Depuis 2007, il a réussi à aller voir une cinquantaine de matchs au bas mot. La passion pour le club représente un budget entre le train ou la voiture, l’hôtel, les repas, etc, mais il ne le regrette pas.
Ces efforts lui ont apporté son lot de souvenirs qu’il garde aussi précieusement dans sa mémoire que son premier match à Bonal comme des rencontres avec les joueurs de Sochaux ou les adversaires (la dernière rencontre en date : les joueurs du Mans à l’hôtel, pour le match des Socios).
A la question tant redoutée sur les événements de l’été 2023, il parle encore avec émotion : il est passé par toutes les étapes : la colère, la tristesse, le choc, puis l’espoir. Il était inconcevable pour lui de rester sans rien faire.
Il est logiquement devenu Socio, a embarqué sa maman, toujours supportrice du FCSM, dans l’aventure. Avec du recul, Arthur se dit qu’au final “la descente en N1 est un mal pour un bien vu le gouffre financier du club à ce moment-là”.
Lors de la fin de l’interview, nous nous rendons compte que tous les moments de partage confiés par Arthur que ce soit les moments de joie, de tristesse ou au cours de ses déplacements, il les partage souvent seul ou avec sa maman.
Même si le stade le remplit de bonheur, et qu’il s’y sent en famille, il aimerait pouvoir discuter du club plus souvent avec d’autres, sauf qu’à Marseille, ce n'est pas facile.
Alors, profitons-en pour lancer un appel afin qu’Arthur trouve d’autres supporters du FCSM sur Marseille, et puisse partager aussi ces moments lors des trajets en train, en covoiturage, ou même sur Montbéliard, pour qu’il n’aille pas au stade seul. Bref, que son amour solitaire pour le FCSM devienne un amour partagé !
A quelques minutes d’éteindre nos caméras et de couper nos micros, nous avons le plaisir de découvrir sa maman à l’écran qui prend le temps de nous faire un coucou et de nous dire cette phrase émouvante et sincère : “quand il était petit, il pleurait quand Sochaux perdait, et c’est encore le cas aujourd’hui maintenant qu’il est devenu grand”. Alors nous ne souhaitons pas le faire pleurer avec son témoignage, mais nous espérons avec ces quelques lignes avoir réussi à faire transmettre toute sa passion et son amour pour le FCSM aux yeux des lecteurs.
Merci Arthur pour cette première interview, merci à la maman d’Arthur de l’avoir amené au stade il y a 17 ans et merci à vous deux d’avoir participé à la collecte Sociochaux si importante pour le sauvetage du club.
C’est aussi grâce à vous que Sochaux existe encore !
Un petit mot pour le départ de Jean Claude Plessis :
“Je lui dirai simplement merci et en même temps je ne saurais comment bien exprimer ma gratitude pour tout ce qu'il a réalisé pour le club déjà entre 1999 et 2008 car même si je n'étais pas vraiment supporter du club à cette époque, on se rend vraiment compte de son travail, de son engagement et de sa passion pour le club notamment à travers les archives, les finales de coupes, les épopées européennes également. Pour moi qui n'ai pas vraiment connu cette période j'aurai vraiment adoré être de ces supporter en or qui ont connu la génération dorée connue sur cette période. Honnêtement après son départ en 2008 on a ressenti les difficultés que rencontrait le club déjà à l'époque. Ensuite s'en sont suivi des bons et des moins bons moments entre 2008 et 2023 mais dès que j ai entendu qu'il essayait de reprendre le club après le fiasco Nenking, j'avais des doutes mais également la sensation qu'il ne pouvait pas échouer sur l'une de ses dernières missions et quand je vois la saison réalisée par le club à tous les étages que ce soit en championnat ou même en coupe. Franchement c'est gigantesque ce que le club a accomplit en 1 an. Honnêtement même si chacun espérait mieux on ne peut que s'estimer heureux de ce qu'on a accompli tous ensemble, et faire attention car le maintien n'est pas encore acquis mais on ne peut que vous remercier président et vous souhaiter le meilleur pour la suite.”