Episode 1 : aux origines du mouvement
01/07/2023Episode 3 : le creux de la vague
01/07/2023Episode 2 : un galop d’essai
Après sa création en 2019, l'association Sociochaux a tenté de sauver le FCSM en proposant un projet d'actionnariat populaire, mais malgré un début prometteur, le club n'a jamais donné suite, plongeant l'association dans une période d'inactivité.
2019 - 2020
Après la mobilisation est venu le temps de la création officielle de l’association Sociochaux. Tout s’est fait le 28 avril 2019 avec une parution au Journal Officiel le 4 mai de la même année. L’association est fondée par 14 personnes qui rejoignent son Conseil d’Administration.
Elle comptera rapidement près de 300 membres. Ces membres ont acquis, après la levée de fond de 2023, le statut de Socios fondateurs. L’association n’a pas relancé de campagne d’adhésion par la suite. En effet, les échanges avec le club restants lettres mortes, il n’était pas nécessaire d’avoir plus d’adhérents.
Pourtant, face aux difficultés économiques rencontrées par le club, l’association Sociochaux tente une première mobilisation des supporters et acteurs locaux pour tenter de sauver le club.
A l’été 2019 le club est au bord de la faillite. Plusieurs repreneurs se présentent mais c’est finalement une multinationale chinoise chez qui le club avait été mis en gage qui reprend le flambeau : Nenking.
Devant ce constat, des élus du Pays de Montbéliard évoquent la participation des Socios dans le cadre d’un actionnariat populaire avec les dirigeants du club.
L’année 2020 commence avec la pandémie de COVID durant laquelle Sociochaux signe une tribune, avec une cinquantaine de groupes de supporters français, pour éviter une reprise prématurée des championnats français de football.
Le nouveau groupe chinois devient officiellement propriétaire du club après l’accord des marchés boursiers à Hong Kong. Sociochaux communique dans la foulée sa volonté de présenter un projet d’actionnariat populaire aux dirigeants.
Le 15 mai 2020 les représentants de l’association rencontrent le Directeur général du club pour lui présenter un projet d’actionnariat populaire. La rencontre se déroule bien et donne de l’espoir à l’association. La nouvelle direction semble à l’écoute. La suite, nous la connaissons : le club ne donnera jamais suite et l’association entame une longue période d’inactivité forcée.