Étienne MATTLER

Description du joueur
Né le 24 décembre 1905 à Belfort (90)
Décédé le 23 mars 1986 à Bavilliers (90)
Nationalité : Française 🇫🇷
Taille : 1,80m / Poids : 85 kg en 1937
Poste : Défenseur gauche ou policeman (celui qui est au marquage individuel de l’avant-centre adverse à l’époque car il n’y avait qu’un seul défenseur central)
Surnoms : Le lion de Belfort / Le balayeur (par ses adversaires) / Etienne Mattler formait avec Laurent Di Lorto et Hector Cazenave la défense de l’équipe de France et du FC Sochaux entre 1937 et 1938. Cette redoutable défense était surnommée la « Ligne Maginot »
Pied : Gaucher
Club
Joueur :
1921-1927 : US Belfort
1927 – 1929 : AS Strasbourg
1929 – 1946 : FC Sochaux-Montbéliard
Entraineur/ Joueur :
1945-1946 : FC Sochaux-Montbéliard
1946-1948 : CS Thillot (Vosges Lorraine) : (DH équivalent de la 3ème division) 1948-1955 : ASP Belfort
Palmarès
Joueur :
- Vainqueur de la coupe Peugeot (ancêtre du championnat de France) en 1931
- Champion de France en 1935 et 1938
- Vainqueur de la coupe de France en 1937
- Record du nombre de sélection en équipe de France jusqu’en 1955.
Entraineur :
2 montées avec le CS Le Thillot et un 16ème de finale de coupe de France (meilleur résultat de l’histoire
du club) contre… Sochaux.
Champion de la ligue de Franche-Comté en 1949 avec l’ASP Belfort
Mention particulière :
Chevalier de la Légion d’Honneur en 1967
Hommages :
Une rue de Montbéliard porte son nom (à proximité de l’université) Le stade municipal de Belfort a été baptisé à son nom
Sélection
1 sélection en équipe de France B en 1930 contre la Tunisie (5 0)
46 sélections en équipe de France entre 1930 et 1946 (14 fois capitaine) A disputé 3 coupes du monde : 1930 – 1934 – 1938
Liste des sélections :
Surnoms : Le lion de Belfort / Le balayeur (par ses adversaires) / Etienne Mattler formait avec Laurent Di Lorto et Hector Cazenave la défense de l’équipe de France et du FC Sochaux entre 1937 et 1938. Cette redoutable défense était surnommée la « Ligne Maginot ».
1ère sélection : le 25 mai 1930 contre la Belgique (2-1) Dernière sélection : le 28 janvier 1940 contre le Portugal (3-2)
Biographie
Jeunesse sportive à Belfort
Le Lion de Belfort ! Quel meilleur surnom pouvait-on trouver à Etienne Mattler ? Né à Belfort en 1905, il est l’avant-dernier d’une famille d’origine mulhousienne qui compte sept enfants. Sa famille avait fait le choix de quitter l’Alsace après l’invasion allemande de 1870 pour rejoindre la France et le Territoire de Belfort. Sportif prometteur, touche à tout, il performe d’abord dans le cyclisme où on lui promet une carrière. Dans le même temps il démarre le football à l’âge de 12 ans et devient à seulement 16 ans titulaire dans l’équipe phare de sa ville natale : l’US Belfort (aujourd’hui devenu l’AS Montbéliard-Belfort). Il s’agit alors du plus grand club de Franche-Comté avec l’AS Valentigney. A ses côtés sur la pelouse, un autre belfortain qui laissera une trace dans l’histoire du football : André Maschinot. Etienne Mattler joue alors ailier gauche puis inter gauche.
Mais le football n’est qu’une discipline amateur en 1922 et il faut penser à trouver un travail. A 17 ans, Etienne Mattler quitte ainsi le nord Franche-Comté pour s’installer en région parisienne afin de suivre une formation de tourneur qui lui garantissait une embauche dans l’une des nombreuses usines de Belfort ou Montbéliard. Il y reste 10 mois et passe ses dimanches au Stade de Saint-Ouen où jouait le Red Star. « Mon idole d’alors c’est Lucien Gamblin, capitaine de l’équipe de France. Si j’ai persévéré dans le foot, c’est grâce à lui » raconte-t-il dans ses souvenirs.
Le choix entre cyclisme et football
En parallèle il poursuit le football avec Belfort jusqu’en 1925. L’hiver il se consacre au football et l’été il s’initie à d’autres sports : boxe, gymnastique, athlétisme (60 m, 400 m, lancer du poids, saut en hauteur, saut en longueur etc…) et surtout au cyclisme. La petite reine a ses faveurs car dit-il « entre le football qui ne rapportait rien et le cyclisme dans lequel je pouvais tenter ma carrière j’hésitais beaucoup ». Aussi bon grimpeur que rouleur, il réalise de belles performances notamment lors de la course du Ballon d’Alsace où il termine troisième malgré un bris de chaîne. Les directeurs sportifs du constructeur de vélo Louvet basé à Puteaux en région parisienne, qui possède l’une des meilleures équipes cycliste de France (Louvet dirigé par MM Alibert et Maisonnas) viennent l’observer sur la piste de Belfort et lui propose un contrat. Mais au même moment, son grand frère Charles, meurt lors d’un accident au cours d’une course cycliste. Le père d’Etienne Mattler lui interdit alors formellement de remonter sur un vélo. Etienne Mattler, 20 ans, renonce alors la mort dans l’âme et se consacre entièrement au ballon rond.
La première vraie expérience à Strasbourg
Apprenti tourneur, il devance l’appel sous les drapeaux et rejoint le service militaire à Colmar pour 18 mois. En 1927, libéré de ses obligations militaires il reste en Alsace et rejoint l’ambitieux club de l’AS Strasbourg (1er club de la ville bien avant le Racing). Il y retrouve son ami Maschinot. Le recrutement opéré par le club alsacien laisse augurer de belles perspectives. Mais le club est rapidement éliminé de la coupe de France (la seule compétition nationale à l’époque) par Lille. Et les résultats sont globalement décevants au cours des deux saisons qu’il passe là-bas. Mais Mattler, comme Maschinot, tirent leur épingle du jeu et ils sont repérés par les dirigeants sochaliens en train de bâtir une équipe très compétitive.
L’arrivée à Sochaux
Le FC Sochaux est en effet le premier club français à pratiquer ouvertement le professionnalisme. Bien que la pratique du professionnalisme dans le football soit encore interdite donc, Jean-Pierre Peugeot accompagne financièrement le recrutement opéré par Louis Maillard Salin le Président du club et Victor Gibson l’entraineur écossais (entraineur de Marseille en 1926 lors de la finale contre l’AS Valentigney dont l’un des dirigeants n’était autre que Jean-Pierre Peugeot…). Mattler, débarque à Sochaux et devient très vite une pièce maitresse de l’équipe et même le capitaine. Le FC Sochaux
attire très vite les meilleurs joueurs français et internationaux et sur la volonté de JP Peugeot pratique un football exhibition ou le beau jeu prime. Le 25 aout 1929 le FC Sochaux inaugure son nouveau terrain le stade du Champ de foire à Montbéliard. Le club domine allègrement ses adversaires régionaux et Jean-Pierre Peugeot met la pression à la Fédération française de football amateur (FFFA) pour organiser un championnat de France de football professionnel.
L’année suivante, le sélectionneur de l’équipe de France Gaston Barreau le convoque pour une première sélection en équipe de France B face à la Tunisie (5 0). Convaincu par le style rugueux et puissant du défenseur sochalien, il l’appelle pour sa première sélection en A face à la Belgique le 25 mai 1930. Quelques semaines plus tard il disputera la première coupe du monde de l’histoire en Uruguay.
La fin de l’année 1930 voit l’apparition de la coupe Peugeot ancêtre du championnat de France de football professionnel. Il remporte avec le FC Sochaux-Montbéliard (après absorption de l’AS Montbéliard en 1930) la première édition de ce championnat de France avant l’heure. Il la dispute également en 1932. Le robuste défenseur gauche devient un capitaine emblématique, en club et en sélection. Il remportera deux fois en 1935 et 1938 le titre de champion de France de football. En 1937, il gagnera même la coupe de France face au RC Strasbourg (2 1) soulevant la coupe Charles Simon en bon capitaine. Un train de vie à 100 à l’heure qu’il combine d’abord avec une autre vie professionnelle aux usines Peugeot à Sochaux où il se présente tous les matins à sept heures, tout en se couchant à neuf heures tous les soirs. Rapidement, il a tenu un débit de boisson et de tabac avant de devenir représentant en huile d’automobile pour les départements du Doubs et du Territoire de Belfort.
Style de jeu
Un seul objectif guidait ses matches : empêcher par tous les moyens les attaquants adverses de marquer et surtout ne jamais abandonner même en cas de douleur pour ne pas laisser son équipe à 10 (remplacements interdits à l’époque). Véritable métronome, il était très discipliné et avait une hygiène de vie quasi irréprochable. Au FC Sochaux, les Peugeot l’ont érigé en modèle de rigueur et de professionnalisme… peut-être jusqu’à la caricature à des fins de propagande.
Personnalité
Pourtant, ce n’est ni son palmarès ni son style de jeu viril qui sont mis en avant dans la presse de l’époque mais son mode de vie « simple » au pied du ballon d’Alsace, et ses valeurs d’abnégation et de travail. Pour les journalistes comme pour ses dirigeants, il incarne une sorte d’idéal du bon père de famille, du bon ouvrier ou du bon soldat. C’est aussi un meneur d’homme loué pour sa gentillesse son humilité et sa modestie.
Joueur au style rugueux, dur au mal (il pouvait jouer avec une mâchoire ou des dents cassés, un claquage ou les ligaments de la cheville arrachés…) on le dit assez rapide, très puissant, viril, engagé se montrant parfois à la limite de la violence mais toujours respectueux de ses adversaires. Pas très fin techniquement, il est aussi connu pour ses dégagements hauts et loin sur les ballons en profondeur ou qui trainent. Un style de jeu redouté par les attaquants adverses qui lui vaut son surnom : « le balayeur ». A Sochaux ce style agressif, intraitable, parfois sauvage lui vaut le surnom de « Lion de Belfort » en référence au monument de sa ville natale. Tout l’inverse de son idole de jeunesse, l’élégant Lucien Gamblin.
Équipe de France
Avec l’équipe de France, il devient international en 1930 et il dispute la première Coupe du Monde la même année. Il dispute les deux suivantes en tant que capitaine des Bleus tout en devenant le joueur tricolore le plus capé de l’histoire en janvier 1940 avec 46 sélections. Un record qui tiendra jusqu’en 1955.
La « Marseillaise » de Naples
Son premier fait d’arme patriotique remonte à 1938. Le site footunversal.com raconte la suite : « En cette fin de journée du 15 décembre 1938, un groupe d’hommes entrent dans un café de Naples le cœur lourd. Quelques heures auparavant, ils viennent d’être défaits par l’Italie dans le bouillant stade Partenopeo de Naples. Parmi eux, un est particulièrement remonté : Étienne Mattler, 33 ans, capitaine de l’équipe de France de football. Il faut dire qu’en près de quinze ans de carrière, le défenseur central des Bleus et de Sochaux n’avait jamais connu une ambiance aussi hostile que celle que ses coéquipiers et lui viennent d’affronter ce jour-là. Il faut dire que dans un pays gangréné par la montée du fascisme et de plus en plus proche de l’Allemagne nazie, la sélection française n’était pas la bienvenue. Dès son entrée sur le terrain, elle a essuyé des sifflets terribles qui ont rendu la Marseillaise inaudible. Alors, quand quelques supporters italiens rentrent dans le café et provoquent une fois encore Mattler et les siens, ç’en est trop pour le roc sochalien. Ni une ni deux, il se lève de son siège, monte sur une table et entonne de tout son coffre une vibrante Marseillaise que les Italiens avaient bafoué, laissant les provocateurs médusés ».
Cette démonstration de patriotisme lui vaudra, la reconnaissance de l’État français. Le président de la République, Albert Lebrun, lui remettra un vase de Sèvres pour le remercier au nom de la France.
Résistant
Il a 34 ans lorsque la guerre éclate. Il est mobilisé dès 1939. Dans cette période de la « drôle de guerre » il obtient une permission pour disputer son ultime sélection avec l’équipe de France le 28 janvier 1940 contre le Portugal (3 2). Quelques mois plus tard, la France est vaincue par l’Allemagne Nazi.
Etienne Mattler est démobilisé et rentre à Sochaux. Il devient entraineur-joueur dans une zone occupée où le football n’a plus vraiment de sens. Mais dès son retour Mattler ruminait la défaite de la France. Il entretient des liens avec la Résistance dès 1941 (Corps Francs et Groupe Ferrand) et entre en action en février 1942. Il fait d’abord du renseignement et joue l’interface entre Résistants et services secrets anglais présents dans la région notamment pour surveiller l’usine Peugeot de Sochaux tombée aux mains des Allemands. Il cache Constant Boeglin, le responsable du mouvement de Résistance Libération (secteur nord du Territoire de Belfort) dont la tête est mise à prix dans sa maison secondaire de Sermamagny. En décembre 1943, Mattler fidèle à ses convictions, mène une opération pour récupérer des armes parachutées par les Alliés pour les Résistants. Il cache une partie de ces armes chez lui dans son grenier. Deux mois plus tard, il est dénoncé et la Gestapo vient l’arrêter à son domicile avec son frère et son neveu.
Il a juste le temps d’enfiler son survêtement de l’équipe de France, comme un ultime pied de nez à ses bourreaux. Emprisonné à la caserne Friederich de Belfort durant 3 mois, il subit privation, et surtout violences physiques lors de ses 16 interrogatoires. Mais, courageux, il résiste et il ne concède rien comme sur le terrain. Il n’avoue rien de ses liens avec les résistants et de son activité clandestine. Il est libéré faute de preuves et d’aveux et sur demande de la famille Peugeot. Comme c’est une figure locale, les Allemands ne veulent pas le relâcher avec un aspect négligé. Ils font venir un coiffeur pour lui couper les cheveux et le raser de près.
Il est néanmoins placé sous étroite surveillance par les Allemands qui l’obligent à pointer à la Komandantur chaque jour et passe régulièrement vérifier qu’il est bien chez lui. Mattler ne peut se résoudre à ce traitement. Il sait qu’il n’est plus en sécurité chez lui à Belfort et qu’il risque l’arrestation et la mort à tout moment. Il prend donc la décision de gagner la Suisse. Plus tard, il rejoindra l’Armée de la Libération du Général De Lattre de Tassigny à Maiche. Sa famille sans nouvelle de lui craint le pire. Pire, une rumeur court à Belfort. Il aurait été arrêté et exécuté par les Nazis ! Mais le 20 novembre 1944, il participe activement à la libération de sa ville de Belfort. Il prend part aux combats et retrouve sa famille ! Son combat pour la Libération aurait pu s’arrêter là mais c’est mal connaitre l’homme.
Il poursuit son engagement et continue de combattre jusqu’en Allemagne où il faudra qu’un éclat d’obus le blesse à la tête pour qu’il s’arrête.
Ses actes lui vaudront deux Croix de Guerre (en 1940 et 1945) et deux citations militaires.
La fin de carrière
Remis de ses blessures de guerre, Etienne Mattler reprend le football où il l’avait laissé au FC Sochaux-Montbéliard. Mais la politique de vedettariat d’avant-guerre de Jean-Pierre Peugeot n’est plus soutenable financièrement. L’industriel doit réinvestir son argent dans la reconstruction de son usine automobile sochalienne et n’a plus les moyens de disperser son argent dans le football.
Mattler prend en main ce très jeune effectif. Et malgré tous ses efforts, le FC Sochaux-Montbéliard ne parvient pas à se maintenir dans ce premier championnat d’après-guerre 1945-46. Le club descend pour la première fois de son histoire en deuxième division.
A la fin de la saison Etienne Mattler est démis de ses fonctions d’entraineur et le club décide d’organiser son jubilé face aux Tchèques du SK Bata Zlin (République Tchèque actuelle) qui compte en ses rangs deux futurs Sochaliens : Ladislav Dupal et Pepi Humpal. Comme un passage de témoin pour son dernier match sous la tunique jaune et bleu.
De joueur à entraineur : un meneur d’homme
Mais loin d’être rassasié, Mattler rempile pour une dernière pige dans les Vosges au CS Le Thillot.
Entraineur-joueur il permettra au petit club de grimper de deux divisions pour atteindre la DH Grand Est (équivalent de la troisième division nationale à l’époque). Il permettra aussi à son équipe d’obtenir son meilleur parcours en coupe de France avec un 16ème de finale face… à Sochaux. Il pris alors au marquage son grand ami Roger Courtois. Ca n’empêcha pas Sochaux de l’emporter 6
1. En 1948, retour aux sources pour boucler la boucle. Il devient entraineur de l’Association Sportive des Patronages (ASP) de Belfort. Dès sa première saison il devient champion de la ligue de Franche-Comté. Il restera à la tête du club belfortain jusqu’en 1955. Comme un clin d’œil du destin, l’US Belfort son premier club et l’ASP Belfort son dernier club, fusionneront en 1971 pour devenir l’ASM Belfort. Le club évolue sur le stade qui porte son nom.
Après carrière
Homme très occupé, passionné de chasse au lapin, de balades au grand air et de jardinage, il tiendra un bar-tabac à Belfort pendant de nombreuses années, ne refusant jamais d’apporter ponctuellement son aide au club sochalien. En 1958, il rechausse les crampons amicalement pour répondre à l’invitation de son ami Pierre Lorius, ancien gardien de Sochaux, qui manquait de joueurs dans son équipe corpo des commerçants de Belfort-Montbéliard. A 53 ans, il obtient un dernier «clean sheet» avec une victoire 7-0 contre une équipe corpo de Vesoul devant les yeux de ses petits-enfants.
Il était l’une des figures les plus connus de Belfort et sera même élu conseiller municipal dans sa ville.
Il décède le 23 mars 1986 à Bavilliers (90) dans sa 81ème année.
Statistiques
En tant que joueur :
Championnat | Coupe Nationale | France | |||||||
Club | Saison | M | B | Rang | M | B | Rang | M | B |
Sochaux | 1929/30 | 1 | 0 | ||||||
Sochaux | 1930/31 | 7 | 0 | 1/8 CDF | 8 | 0 | |||
Sochaux | 1931/32 | 3 | 0 | 1/8 CDF | 1 | 0 | |||
Sochaux | 1932/33 | 18 | 0 | 3èGr D1 | 4 | 0 | 1/4 CDF | 5 | 0 |
Sochaux | 1933/34 | 26 | 0 | 12è D1 | 2 | 0 | 1/16 CDF | 7 | 0 |
Sochaux | 1934/35 | 30 | 0 | 1er D1 | 4 | 0 | 1/4 CDF | 6 | 0 |
Sochaux | 1935/36 | 29 | 0 | 4è D1 | 8 | 0 | 1/2 CDF | 4 | 0 |
Sochaux | 1936/37 | 29 | 0 | 2è D1 | 7 | 0 | Vainq CDF | ||
Sochaux | 1937/38 | 29 | 0 | 1er D1 | 8 | 0 | |||
Sochaux | 1938/39 | 28 | 1 | 6è D1 | 4 | 0 | 1/16 CDF | 5 | 0 |
Sochaux | 1939/40 | 2 | 0 | 1/4 CDF | 1 | 0 | |||
Sochaux | 1941/42 | 3 | 0 | 1/8ZI CDF | |||||
Sochaux | 1942/43 | 4 | 0 | 1/2ZI CDF | |||||
Sochaux | 1943/44 | 5 | 0 | 1/16 CDF | |||||
Sochaux | 1944/45 | 2 | 0 | 4èT CDF | |||||
Sochaux | 1945/46 | 20 | 0 | 18è D1 | 2 | 0 | 1/8 CDF | ||
Total 1929-1946 | 209 | 1 | – | 57 | 0 | – | 46 | 0 |
En tant qu’entraineur :
Championnat | Coupe Nationale | ||||||||||
Club | Saison | M | V | N | D | Rang | M | V | N | D | Rang |
Sochaux | 1943/44 | 6 | 5 | 0 | 1 | 1/16 CDF | |||||
Sochaux | 1944/45 | 3 | 2 | 0 | 1 | 4èT CDF | |||||
Sochaux | Juil->Avril | 26 | 4 | 6 | 16 | 18è D1 | 3 | 2 | 0 | 1 | 1/8 CDF |
1945/46 | |||||||||||
Total 1943-1946 | 26 | 4 | 6 | 16 | – | 12 | 9 | 0 | 3 | – |
Source : https://www.pari-et-gagne.com/